• Août 2008 : dans la ville de Budva, au Monténégro, une agente du Vatican se lance à la poursuite d'un trafiquant de drogues appelé De Hertog et qui aurait volé une relique au Saint-Siège. Mais comment trouver un homme dont on ignore totalement l'identité ?

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  • Salut, les vendinautes ! Ce nouvel article est consacré à l’épisode hors-série Le Hollandais Voleur ! Comme vous avez pu le lire, l’intrigue n’incluait pas, pour une fois, le célèbre criminel ambitieux qui a donné son nom au blog. Je me suis dis qu’il serait intéressant de dévoiler un peu les coulisses de la création du récit et comme j’adore me vanter, je me suis convaincu qu’écrire cet article était la seule chose raisonnable à faire. Par conséquent, voici pour vous, vendinautes, les secrets de Le Hollandais Voleur ! Attention, cet article contient des spoilers, donc si vous n’avez pas encore lu l’histoire concernée, filez vite le faire et revenez tout de suite après !

     

     

     

     

    L’histoire :

     

    • Sœur Camille est envoyée au Monténégro par le Vatican afin de récupérer une précieuse relique des mains d’un trafiquant de drogues du nom de De Hertog. Voilà pour le résumé rapide.
    • Le titre est une référence au célèbre navire fantôme, le Hollandais Volant, dont on dit qu’il était commandé par un capitaine néerlandais, du nom de Van Der Decken, qui aurait était maudit par le diable parce qu’il maltraitait son équipage.
    • J’ai eu un mal fou à choisir le lieu. Au départ, le récit devait se dérouler à Londres, ou à Rome, mais j’ai finalement porté mon choix sur le Monténégro, car je le trouvais plus exotique, d’une part, et ensuite car c’est une véritable plateforme de transit de stupéfiants. Il se trouve à mi-chemin entre l’Afghanistan, le plus gros producteur d’opium, et l’Europe Occidentale, qui sert de pont vers l’Amérique du Nord. Tous les chiffres énoncés dans la nouvelle sont rigoureusement véridiques, et datent au plus tard de 2008.
    • Les noms m’ont également posé beaucoup de problèmes. Je suis un fan inconditionnel de Fantômas, autant des films avec De Funès et Jean Marais que du feuilleton littéraire, et le concept d’identités multiples m’a toujours beaucoup plu (il n’y a qu’à voir Aris Korsakoff…). Il m’a donc fallu des noms qui définissaient les différentes facettes des personnages. Par ailleurs, les identités multiples sont la base du mensonge, le péché originel.
    • Concernant l’aspect religieux, j’ai également effectué de nombreuses recherches. L’existence d’un cabinet fantôme au sein du Vatican fait fantasmer beaucoup de monde. En témoigne le nombre hallucinant d’œuvres qui y font référence. Moi-même, j’adore l’idée. L’Ufficio del Silenzio agit comme une sorte de secte qui collecte tous les indices pouvant mettre en danger le dogme catholique. Non pas que je sois anti-religion mais, il faut l’admettre, on parle toujours mieux de ce qu’on connaît.
    • Enfin, la drogue est un sujet que j’aborde très rarement dans mes écrits, mais les poisons et autres gaz vont devenir peu à peu un thème très important au sein du Vendini Show. Il fallait donc leur donner une genèse. De Hertog trafique des stupéfiants pour le compte de l’inquiétant Matt Nimic par le biais de Kyll Nox. Ça fait beaucoup de méchants, quand même !

     

     

     

    Les personnages :

     

      • Sœur Camille :
        • Les origines de Sœur Camille remontent à la création de la gamme Vendini’s Secret. J’avais pensé un jour à créer une nonne top-modèle qui aurait pu faire partie de l’intrigue de la deuxième saison du Vendini Show. Si cette idée est moins sûre aujourd’hui, elle a tout de même eu le mérite de faire germer le personnage de Sœur Camille.
        • Concernant ses origines, je me suis rendu compte que je ne faisais pas beaucoup de personnages variés. Je crée beaucoup de caucasiens très typés Europe Occidentale et, la vérité… C’est que je ne songe pas à faire des Chinois, des Indiens, ou des Amérindiens. Ça ne me vient jamais spontanément à l’esprit. Alors, là, je me suis forcé. J’ai attribué à Sœur Camille des origines ghanéo-iraniennes et lui ai donné une version orientalisée du prénom Jeanne : Jihanne. De même, son alias “Shaban Rezvani” est d’inspiration purement iranienne.
        • La scène finale devait faire figurer Sœur Camille au téléphone, appelée par le décidément très mystérieux Matt Nimic, qui lui aurait proposé de l’aider à prendre sa revanche sur De Hertog. Je l’ai enlevée car ça rendait le texte interminable, et je préférais le dialogue entre De Hertog et Nimic. Il a plus d’impact sur la suite des évènements.
        • Une future apparition dans le Vendini Show ? Comme je l’ai dit plus haut, pas à l’heure actuelle. Le personnage est intéressant et amusant à écrire, et c’est vrai que j’aimerais davantage explorer son enfance et sa psyché. Cependant, elle n’a pas vraiment sa place dans l’intrigue principale, elle ne ferait qu’alourdir la trame. Mais je la garde dans un coin de ma tête !
      • Le père Luigi :
        •  Le vieux père Luigi Baghesi est certainement l’un de mes personnages secondaires préférés. Il a de l’expérience, il a connu des épreuves difficiles, et son passage à l’Ufficio del Silenzio l’a complètement transformé. D’un jeune prêtre idéaliste et plein de bonne volonté, il est devenu désabusé par la nature humaine, et le maigre filet de foi qui lui reste est essentiellement dévoué à ses cigarettes.
        • Le père Luigi est de confession catholique, et, plus précisément, il fait partie du mouvement religieux des Minimes. Les Minimes sont un ordre fondé par St François de Paule en 1436 et ont comme philosophie de ne vivre que dans le dépouillement le plus complet. C’est ce que fait le père Luigi, à sa manière. Concernant son physique, je me suis partiellement inspiré du père Jean-Marie Petitclerc (cherchez sur wikipédia, bande de loutres).
        • J’aurais voulu approfondir davantage l’addiction du père à la cigarette et son traumatisme durant son temps à l’Ufficio, mais cela faisait beaucoup de choses pour finalement pas beaucoup de pages.
        • Je regrette d’avoir un peu (carrément) expédié la fin du Hollandais Voleur. J’ai longtemps hésité à faire mourir le père Luigi, et je suppose que ça s’est ressenti jusqu’au bout. Je regrette vraiment de l’avoir fait disparaître comme un vulgaire troisième rôle, mais il me manquait du temps et de la place.
      • De Hertog :
        • la révélation de Le Hollandais Voleur est bien entendu le personnage éponyme. Son origine est en fait relativement récente, car il n’existait même pas il y avait encore six mois. Il s’agit donc d’un méchant original, et non pas recyclé comme je le fais régulièrement pour le Vendini Show.
        • l’origine du vilain remonte à un physique improbable, celui de l’acteur irlandais Andrew “Andy” Scott. Ce nom ne vous dit peut-être rien, et c’est normal car il n’est pour ainsi dire connu que pour une chose : incarner un personnage de l’une des séries produites par la BBC, Sherlock. À l’instant où je l’ai vu, je suis tombé sous le charme. Non pas qu’il soit beau (je vous vois venir, espèces de pervers !) mais tout simplement par son jeu. Je n’avais encore jamais vu un comédien pouvant changer d’expression aussi facilement. Passer d’un faciès gentil et trop choupichou à celui d’un démon enragé, ça m’a véritablement fasciné.
        • j’établis (presque) toujours une histoire en fonction de son méchant. Ça me permet de mieux dresser le scénario, quand il y en a un. J’avais envie d’un antagoniste que je refusais de voir assimilé à Vendini, et là était mon épreuve de force : faire autre chose que du Vendini. Il fallait que le personnage soit insaisissable, loufoque et encore plus frappadingue et extrême que Vendinuche. Antonio est, par définition, l’individu le plus présent dans ses nouvelles. De Hertog se devait donc d’être rigoureusement absent. Me basant sur le principe de l’Arlésienne, d’Alphonse Daudet, j’ai fini par inventer ce personnage fantôme.
        • Hubrecht De Hertog est un trafiquant de drogues et un sacré sociopathe. Sa non-présence physique dans le texte ne permet pas véritablement de faire le tour de sa personnalité, et je le regrette vivement car c’est un personnage haut en couleurs ! C’est un fan absolu de Doctor Who, de comics, de dessins-animés, et de jeux vidéo.
        • À l’inverse d’Antonio Vendini, De Hertog est un individu incontestablement machiavélique et manipulateur. Il ne prend plaisir que dans la démonstration de sa supériorité intellectuelle à travers des jeux sordides pouvant déboucher sur la mort de centaines de personnes. Menteur, tricheur, destructeur, en un mot, malhonnête, il ne recule devant rien quand une personne l’obsède. D’où sa partie de cache-cache avec Sœur Camille.
        • Est-ce que Zoran est effectivement De Hertog ? Mystère.

     

     

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  • Les Protecteurs de Safirel

    Salut, les vendinautes, et bienvenue dans ce nouvel article, consacré aux grands, et seuls, héros fantastiques que j’ai créés : les PROTECTEURS DE SAFIREL !

     

    Car il faut que vous le sachiez. Avant d’être les personnages que vous avez découverts durant cet été, les Protecteurs de Safirel étaient une simple divagation d’un esprit jeune et pas rebelle du tout, mais assurément jeune. Avant d’être les Protecteurs de Safirel, les Protecteurs de Safirel étaient… les Protecteurs de Tamriel. Si vous désirez un court résumé de cette honteuse période de ma vie, allez lire la deuxième partie du documentaire sur la création de Vendini (La parenthèse fantastique).

     

    Pour ceux qui sont encore là… c’est parti… Ah oui, cet article, et celui qui portera sur le diabolique Arkz, sera divisé en plusieurs sous-parties (cinq très précisément), pour plus de clarté dans la chronologie et l’évolution.

     

     

     

    I- LES PROTECTEURS DE TAMRIEL

     

    Durant l’été 2007, je m’étais lancé avec un copain le pari de créer une histoire incluant la bande de copains qu’on avait en tant que héros (je dis plus facilement copains qu’amis, car copains, c’est cool). Ça devait être une courte histoire d’une quinzaine de pages, et l’intrigue devait se dérouler dans le monde du jeu The Elder Scrolls IV : Oblivion. Que voulez-vous, quand on est jeune, l’imagination, on l’a, mais on n’est pas capable de s’en servir. Et je suis pas Christopher f*cking Paolini. À mon grand regret.

     

    Mon copain est donc parti dans son délire, et moi dans le mien. Et c’est de là qu’est venue ce que j’appelle LA SAGA DE LA HONTE. Les Protecteurs de Safirel, c’est 6 amis (woooooow le mot “ami” !), Quentin, Lauriane, Anaïs, Mickaël, Odhran et Thomas  (me cherchez pas dans l’équipe, je suis le narrateur) qui sont propulsés comme par magie, comme le veut la tradition de la non-originalité, dans le monde fantastique de Cyrodiil, pays dans lequel se déroule l’intrigue du jeu cité plus haut.

     

    Pour sortir de là, nos charmants amis (woooooow) décident qu’ils doivent accomplir une quête. Mais pas n’importe quelle quête. Genre, une quête trop balèze mastoc qui les renverra à coup sûr chez eux car les dieux verront qu’ils sont carrément doués. Ils tombent donc sur une invasion de démons, et face à leur plus mortel ennemi. Le rusé, le diabolique, le machiavélique, le pompeux et malhabile Arx Fatalis… qui n’est ni plus ni moins qu’un Docteur Fatalis piqué des FF, moins la technologie. Bref, nos héros le vainquent et récupèrent son masque comme trophée. Et c’est à partir de là que les choses se corsent véritablement. Car Thomas, qui étudiait les pouvoirs magiques du masque, est corrompu par son influence maléfique, et devient le deuxième Arx Fatalis. Et l’auteur, qui étudiait tout court, est corrompu par les influences de sa culture pop et vidéoludique, et devient emballé par son début d’histoire.

     

    Les aventures des Protecteurs de Tamriel (Cyrodiil, c’est un pays, Tamriel, c’est un continent. Ça sonnait mieux Tamriel) sont donc découpées en saisons, elles-mêmes découpées en 6 épisodes chacune (ça vous rappelle rien, comme concept ?). Je n’arrivais jamais à porter un épisode au-delà de trois pages, c’est donc par défaut que les Protecteurs de Tamriel se sont cantonnés à un format de 18 à 21 pages. Et ils en ont vécu, des aventures ! Même si l’équipe éprouvait de minimes changements par-ci par-là, notamment avec l’addition de personnages secondaires, telle que Luna, elle est toujours parvenue à conserver un line-up simple.

     

    Les aventures des PdT se partagent donc en trois séries :

    • La première série, très justement intitulée LES AVENTURES DES PROTECTEURS DE TAMRIEL, comportait 4 saisons, commençait par l’arrivée des héros dans le monde fantastique, et se terminait par la défaite finale du comte Arx Fatalis et la perte quasi-définitive de ses pouvoirs. Les intrigues étaient basiques, les personnages jamais développés en dehors de leur caractère comique (même Arx Fatalis, mais vous le verrez dans l’article qui lui sera consacré), et les situations rocambolesques s’achevaient toujours de la manière la moins logique et la plus stupide qui fût.
    • La deuxième série, intitulée LE RETOUR DES PROTECTEURS DE TAMRIEL, comportait 3 saisons, légèrement plus longues, commençait par, vous l’avez deviné, le retour des héros dans le monde fantastique, et se terminait par un cliffhanger, nos héros disparaissant dans un trou noir interdimensionnel qui détruisit leur univers (ouais, je fais pas les choses à moitié, moi. Chuis un malade, moi). Le line-up était légèrement différent, Thomas étant définitivement devenu le comte Arx Fatalis, il fut remplacé par une jeune fille du nom de Tania. Les intrigues étaient plus sombres et les personnages moins monochromatiques. À l’origine, la série devait contenir plus de saisons, mais les ambiances globalement plus dark ne plaisaient pas à mes lecteurs (à savoir, les PdT IRL). Je me suis rendu compte plus tard qu’en fait, ils n’appréciaient pas que leurs personnages passent tour à tour par la case “méchant”. Anyway, même édulcorées, les 3 saisons virent tout de même le trépas de quelques héros, Luna entre autres et de ça, j’en étais fier. Et bien sûr, les histoires étaient plus originales, et comportaient bien moins de références/plagiat
    • La troisième série… hum… est… C’est difficile d’en parler, ok ? Cette série a été ma première et seule tentative de percer dans la science-fiction. À la fin de la série 2, les Protecteurs de Tamriel disparaissent dans un trou noir et ta-da-da-daaaam, apparition dans l’espace. Renommés les Rebelles de Corellia (référence à Star Wars, bitches), ils doivent désormais faire face à un nouvel ennemi, plus machiavélique qu’Arx Fatalis : Kerek. La série comportait 6 saisons, et parodiait chacune un titre de la saga de Star Wars. Les scènes étaient à nouveau plus courtes, plus bourrées de gags et moins logiques, rendant les personnages à la limite de l’exaspérant. Les méchants, en revanche, étaient beaucoup plus inventifs et avaient de réelles motivations à faire ce qu’ils faisaient… Hormis Kerek, qui était méchant pour être méchant. Au cours de la série, les RdC (pas de blagues, por favor) arrivent sur une planète qui leur semble familière, et qui est en fait la planète sur laquelle se trouvait Tamriel. Et c’est lors de la dernière saison qu’ils comprennent enfin que Kerek cherchait en fait à remonter le temps pour changer toutes les victoires des héros en défaites (si ça vous dit quelque chose, c’est normal, Steven Moffat m’a piqué le concept pour Doctor Who), et ainsi s’assurer une domination universelle. Évidemment, il est vaincu, Arx Fatalis qui passait par-ci par-là aussi, et les choses rentrent dans l’ordre, et les héros chez eux. Sauf Mickaël. Pourquoi ? BICOZE !

     

     

     

    II- LES NOUVEAUX PROTECTEURS DE TAMRIEL

     

    En tout et pour tout, l’écriture des PdT/RdC m’a pris à peine plus d’un an. Mon histoire étant achevée, je suis passé à autre chose. Notamment au retour de Vendini (voir Six pieds sur terre) et à l’écriture épisodique de quelques nouvelles. Et pis un jour, une petite voix a fait dans ma tête “… hello ?”, et je sus qu’il était temps. Temps de recommencer.

     

    Les Nouveaux Protecteurs de Tamriel virent le jour en 2010. Et ils étaient la suite directe de la fin de la troisième série des PdT. Enfin, quasi-directe, car elle se déroulait quelques quarante ans plus tard. Mickaël, toujours dans le monde fantastique, rappelons-le, a monté une agence de mercenaires baptisée LES PROTECTEURS DE TAMRIEL, et il passe son temps à picoler, apprendre aux jeunes à se battre, et picoler. Depuis la fin de la troisième série, plus rien n’a d’importance pour lui, car Luna, la femme qu’il aimait, est morte lors de la série 2 (bon en fait c’est plus complexe car avec le retour dans le temps de Kerek, elle est toujours théoriquement vivante, mais n’a jamais eu l’occasion de rencontrer les PdT).

     

    Le line-up actuel est alors conçu avec des personnages entièrement originaux, qui se nomment Hélène, Lehan, Topaz, Ravena (nom générique pour les gonzesses) et Salieri (parce que c’est cool, comme nom, Salieri). Ils sont engagés par un mystérieux individu encapuchonné pour aller récupérer une relique magique à Dreadstadt, l’ancienne citadelle d’Arx Fatalis : son sceptre, dans lequel il a versé une immense partie de ses pouvoirs. Eh ouais, c’était l’occasion de faire du nouveau sur de l’ancien. Le format classique des PdT, à savoir 6 épisodes pour environ une vingtaine de pages, est respecté, les personnages sont carrément survolés, à part Mickaël, mais l’intrigue est en revanche bien plus sombre et sérieuse. Pour faire court, les NPdT se rendent à Dreadstadt, et tombent sur les vestiges de l’ultime bataille opposant Fatalis à ses ennemis de toujours (à la fin de la série 3). Ils rencontrent une gardienne étrange du nom d’Azkha Vindi, qui travaille pour le maître des lieux : Khaoss. Gagné, c’est le bad guy des NPdT. Khaoss possède le sceptre de Fatalis, et il désire s’en servir pour libérer les Titans, les véritables propriétaires du masque de l’ex-comte. C’est une intrigue qui m’a depuis beaucoup servi pour le reboot des PdT, et bien sûr pour les Protecteurs de Safirel. Mais je reviendrai là-dessus dans la partie suivante. Pour faire court, Khaoss est vaincu à la fin, Azkha meurt, Salieri meurt, et le sceptre est perdu à jamais.

     

    La série 1 des NPdT devait comporter 3 saisons, bien que je n’en aie rédigé que deux complètes. Dans la saison 2, le Duc de Salieri, ayant appris la mort de son fiston bien-aimé, vient prendre sa revanche sur les héros, leur jurant qu’il les fera traquer jusqu’aux confins du monde s’il le faut. Sur ces entrefaites arrive Khaoss, bien équipé de son sceptre, et accompagné d’Azkha Vindi et de ses trois sœurs, Ofidia, Bella, et Zalma. Et là, c’est la débandade, d’autant plus que Mickaël s’enfonce dans l’alcoolisme et commence à voir de nombreuses hallucinations du comte Arx Fatalis. Dans leur fuite, les héros rencontrent Falsus Impera, un ancien membre de l’équipe reconverti politicien.

     

    La troisième saison devait relater la chute finale de Khaoss, qui acquiert des pouvoirs fantastiques grâce aux Titans. Bon, c’est un méchant, son contrat stipule qu’il n’a pas le droit d’en faire usage longtemps. C’était l’idée. La série qui devait suivre aurait dû compter l’invasion du pays par un peuple serpentin également rattaché aux Titans. Falsus Impera se serait révélé être une version réincarnée de la haine d’Arx à l’égard de ses éternels adversaires. Hé, j’avais préparé plein d’affiches, j’ai le droit de rêver ! Enfin… Même si tout ceci n’a jamais été concrétisé, ça a tout de même servi au reboot qui a suivi.

     

     

     

    III- LE REBOOT

     

    En effet, je me suis vite rendu compte que je perdais le peu d’intérêt que j’avais à faire la suite des Protecteurs qui n’étaient plus d’actualité. Un jour que je parlais avec Mickaël, l’idée est revenue sur la table comme ça, et ensemble, on a travaillé à la résurrection de nos héros favoris.

     

    Le line-up a été le plus important, car il devait absolument être modifié. Exit Thomas et Anaïs, welcome Thibault, et, surtout, Grosmanu ! Finies les saisons, finis les épisodes, welcome tomes et chapitres !

     

    Le principe était de faire un semblant de parodie des jeux de role-play, comme il en existe déjà des dizaines d’autres, telles la web-série Noob et la série audio Reflets d’Acide, pour n’en citer que deux. Mickaël et moi avons listé les compétences de chaque personnage, leurs pouvoirs, et avons décidé de leur donner des pouvoirs d’origine magique et des pouvoirs d’origine démoniaque. L’usage de ces pouvoirs les amenait progressivement à perdre la raison et à se transformer en une version maléfique d’eux-mêmes. Les aventures des PdT rebootés se déroulent sur six tomes, au nombre de chapitres variables :

    • Le premier tome relate l’apparition dans le monde fantastique de Quentin, Lauriane, Mickaël, Odhran et Thibault, leur rencontre avec Grosmanu et Georges, et la recherche de l’amulette qui déterminera si oui ou non le Premier Ministre peut accéder au trône que le comte Arx Fatalis convoite tant. Ouais… C’est un brouillon de la trame des Protecteurs de Safirel. Vous connaissez l’histoire, Fatalis essaie en fait de détruire les Elfes, gna gna gna, la suite.
    • Le deuxième tome se déroule quelques mois seulement après la fin du premier. Les Protecteurs de Tamriel sont désormais un groupe établi, et ils gagnent plutôt bien leur vie. Mais, dans l’ooooooombrrrre, des méchants complotent sur un projet que je n’ai moi-même jamais saisi. C’est dire s’il était machiavélique ! De leur côté, les PdT font la connaissance d’une jeune femme qui leur demande d’aller chercher son mari, disparu dans une attaque de satyres survenue dans la forêt du Nord. Ils rencontrent Luna (again), et atteignent le royaume elfique de Graï’deï, dirigé par le roi Aëllander et son fils, Nauda. L’armée des satyres grossit toujours plus alors que celle des Elfes ne fait que subir des pertes. En fait, un puits magique qui donne leur pouvoir aux Elfes est détourné par les satyres pour saturer leurs ennemis en magie et ainsi en faire des versions tordues et chaotiques d’eux-mêmes. Logique, vu ce qui arrive régulièrement aux héros. Bref, Aëllander meurt, Nauda se révèle être en fait la Créature, un agent métamorphe du Prince des Ténèbres, le nouveau méchant (et qui était aussi la jeune femme qui leur avait demandé de l’aide). Les héros détruisent le puits, vainquant ainsi la Créature et les satyres. À la fin, Grosmanu quitte le groupe pour partir à la recherche du Pirate, méchant insaisissable qui les harcèle depuis le premier tome.
    • Le troisième tome se déroule encore quelques mois plus tard. L’équipe des méchants est désormais menée par le Pirate, qui se révèle en fait être surtout un rival plutôt qu’un ennemi. Bien qu’il travaille allègrement dans le camp des vilains, s’entend. L’histoire est plus sympathique, car elle se déroule dans un lieu totalement inédit. Les références au monde de la piraterie sont placées correctement et il y a certains personnages secondaires attachants qui ne prennent pas trop de place. Les héros enquêtent sur un trafic de drogues qui les amène à tomber sur la piste du WTF, un syndicat du crime qui tire quand même un peu sur l’organisation terroriste. Le Pirate détourne les fonds de son clan afin de construire des soldats indestructibles pour le compte du Prince des Ténèbres. Les héros croisent son chemin sur l’île d’Eden, ils s’emparent de l’épée de Lumière, et découvrent toute l’histoire sur les Titans, comme quoi ils ont été bannis par les dieux. Regardez la mythologie grecque, c’est du copié-collé. Étrangement, toutefois, dans ce tome, les méchants l’emportent. Bien que le Pirate soit finalement arrêté, quand les héros reviennent au pays… bah y a plus de pays, juste des décombres.
    • Les trois derniers tomes composent en fait la dernière aventure, et relatent la guerre menée par le Prince des Ténèbres. Le Prince des Ténèbres s’avère être un ennemi bien plus dangereux que tous les autres jusqu’à présent car, au moins, il a une personnalité. Les tomes sont plus longs, plus détaillés, et confrontent les héros à leur véritable némésis : le Darkafelt. Hélas, j’ai fait l’erreur de rajouter trop de personnages aux PdT… S’incrustent ainsi dans l’équipe Killian, un chasseur de démon hyper religieux, Greernell, ancienne reine de Lusdrosa lésée par Fatalis jadis, l’ex-Reine des Ombres, déchue par le Prince des Ténèbres il n’y a pas si longtemps, Lughan, seul homme à avoir vaincu Fatalis en combat singulier, Gunther, l’Oracle, et le Pirate. On a donc atteint un total de 12 héros, face au Prince des Ténèbres, et à toute sa clique de méchants. Il faut encore que je termine le sixième tome, mais avec l’arrivée des Protecteurs de Safirel, ça me semble légèrement carrément compromis…

     

    Enfin, sur une note plus amusante, Grosmanu a temporairement eu droit à sa propre mini-série, intitulée Les chroniques de Grosmanu, et mettant en scène notre bovidé bougon favori dans diverses situations plus ou moins logiques et plus ou moins loufoques. Il faut dire aussi que le succès de Georges y a beaucoup contribué…

     

     

     

    IV- LES PROTECTEURS DE SAFIREL (ENFIN !)

     

    Et voilà comment nous sommes arrivés aux Protecteurs de Safirel. Leur existence, d’ailleurs, ne doit sa possibilité qu’à l’occasion du concours jeunesse Gallimard 2012. Je suis arrivé 4ème ex-aequo avec 3000 autres participants, mais là n’est pas l’intérêt.

     

    Grâce à ce concours, j’ai enfin pu m’affranchir d’un univers qui n’était pas le mien, et de personnages qui faisaient râler leurs modèles dès qu’ils faisaient un truc de travers. Le pays fut donc entièrement revu et baptisé Safirel, les races réinventées, et l’histoire du monde totalement remaniée.

     

    Au départ, il y avait une entité sans nom, qui créa tout l’univers. Pour l’aider dans sa tâche, il engendra les Titans, six êtres fantasmagoriques qui façonnèrent le temps, l’espace, l’obscurité, la lumière, les flammes de la vie et les eaux de l’âme (c’que c’est beau). Mais les Titans développèrent peu à peu une personnalité propre, et décidèrent que vivre, c’était cool, mais, vivre pour régner, c’était carrément mieux. Par conséquent, ils créèrent des êtres inférieurs à eux, les Dieux, pour pouvoir les dominer et avoir une raison d’exister. Les Dieux, à leur tour, créèrent la magie et la vie, plus ou moins à leur image. Bon, bien sûr, à part les animaux, naquirent les Saphiroths, qui se déclinèrent eux-mêmes en Elfes, Nains, Orques et Hommes. Après, le sang s’est dilué, et de ces races provinrent les Elfes Noirs, les Gobelins, les Troltigeurs, les Toraniens, les Chouettes, les hommes-lézard au nom impossible, et certainement encore d’autres races. Finalement, les Dieux en eurent un peu juste assez de cette situation. Ils se rebellèrent et enfermèrent les Titans au plus profond du monde. La vie est belle !

     

    Quand l’histoire commence, les dieux sont allés chercher les héros dans une dimension ailleurs, et les ont amenés à Safirel (ouais, parce qu’apparemment, y avait ni plus près, ni plus intelligent à faire) car ils craignent un peu pour leurs petites fefesses : Arkz est l’un des agents du sinistre Prince des Ténèbres, et est chargé de mener son plan à bien, à savoir créer un passage entre le monde de la lumière et le monde des ombres afin de libérer les Titans. Rien que ça ! Après, la suite, vous la connaissez…

     

    Les noms des personnages ont été intégralement revus pour qu’ils puissent être plus évocateurs de leur personnalité. Vincent signifie “triomphant”, Amélie “tendre”, Kieran “sombre”, Mickaël “comme Dieu”, et Arnaud “aigle”, bien qu’Arnaud soit effectivement un nom un peu trouvé à la va-vite, et que Mickaël soit demeuré le même car il correspondait déjà assez bien au caractère prétentieux et donneur de leçons du héros.

     

     

     

    V- LES DIFFÉRENTS LINE-UPS

     

    Pour terminer, voici une liste des différents line-ups des Protecteurs de Tamriel/Safirel. J’ai adjoint à chaque membre une très très courte description. Certains personnages ne changent jamais, mais c’est l’intention qui compte :

    • Équipe originale
      • Quentin : un guerrier du Nord, amateur de bagarre et de bière.
      • Thomas : un Elfe Noir, sournois et beau parleur. Futur Arx Fatalis.
      • Mickaël : un demi-elfe au sang tellement dilué qu’il est à peine capable de faire de la magie. Essentiellement râleur.
      • Lauriane : une Elfe des Bois, spécialiste de la guérison.
      • Odhran : un guerrier encore plus du Nord, amateur de bagarre et vétéran de l’alcool.
      • Anaïs : une Elfe de la Lune, archère et experte en bottage de fesses du comte.
      • Luna, un capitaine d’armée devenue mercenaire. Excellente bretteuse.
      • Sevrance, une Elfe Noire plutôt bonne magicienne. Même exclusivement magicienne.
    • Équipe nouvelle
      • Mickaël : désormais vieux râleur alcoolique, il ne s’est jamais amélioré en magie… Et ça le gonfle. Il est hanté par l’idée de perdre l’un de ses élèves.
      • Hélène : une jeune orientale qui frappe vite à l’épée. Harcelée par Khaoss pour une raison qui échappe à tout le monde, mais surtout à moi.
      • Topaz : un Elfe bretteur qui aime bien faire de la magie également. Amant d’Hélène.
      • Lehan : un Orque, équivalent d’Odhran en tout point.
      • Ravena : une Elfe Noire exclusivement magicienne et qui ignore combien elle peut être puissante.
    • Équipe reboot
      • Quentin : un guerrier du nord, prompt à se battre, et prompt à s’amuser.
      • Mickaël : un demi-elfe, toujours, dont le destin est affreusement lié à celui du Prince des Ténèbres.
      • Lauriane : une elfe guérisseuse servant inconsciemment d’agent double auprès du Prince des Ténèbres.
      • Odhran : un (très) grand Nain, qui n’a pas changé depuis sa dernière apparition… Seulement un peu plus de barbe.
      • Thibault : un semi-démon, car un semi-démon, c’est cool. Il détient un formidable pouvoir, et c’est un rat de bibliothèque. Donc, ne l’embêtons pas.
      • Grosmanu et Georges : les favoris des lecteurs, indubitablement. Le mercenaire et son émeu commun sont de loin les membres les plus efficaces de l’équipe.
      • Luna : bretteuse qui ne parvient pas à s’entendre avec Mickaël, mais fait néanmoins de son mieux pour ne pas le frapper toutes les vingt-sept secondes.
      • Le Pirate : le frère-ennemi de Grosmanu rejoint définitivement les rangs de l’équipe lors du quatrième tome. Sadique et cruel, il n’est toutefois pas dénué d’une certaine compassion, notamment à l’égard de Grosmanu.
    • Protecteurs de Safirel :
      • Vincent : toujours le même fichu guerrier du nord, moins tête brûlée que d’ordinaire mais facilement manipulable.
      • Mickaël : rigoureusement le même. Il perpétue une tradition familiale depuis 2007.
      • Amélie : plus agressive et plus débrouillarde que ses camarades et que ses versions antérieures.
      • Kieran : encore plus rat de bibliothèque et encore plus démesurément puissant. Revoir les persos à la hausse, tellement est ma nouvelle devise que je laisserai tomber dans quelques lignes.
      • Arnaud (désormais supprimé) : récemment, j’ai pris la décision de supprimer Arnaud des aventures des PdS, pour cause de doublon avec Vincent. Vincent aura par conséquent une personnalité mixée entre la sienne propre et celle d’Arnaud.
      • Grosmanu et Georges : le Toranien et l’Émeu Commun, ensemble pour de nouvelles aventures et préparés à toutes les éventualités ! Crâneurs et pingres, ils ont également une bonne connaissance des poses dramatiques et des exagérations.

     

                Et pour finir finir, voici une petite galerie d’illustrations !

     

    Luna   Luna et Mickaël

     

    Grosmanu et Georges   Lauriane/Amélie

    Biggo + Aideen

     

     

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