• Antonio Vendini : la suite

    Premier article sur la suite de Antonio Vendini, Criminel Ambitieux ! Une présentation rapide des idées, des prémices, des inspirations et de quelques personnages !

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    Bon. Je pensais qu'écrire un premier roman était difficile. L'angoisse de la page blanche, se demander si ça va percer, si l'idée, le concept, va plaire à au moins une personne, toussa toussa.

    Je peux honnêtement affirmer aujourd'hui que j'avais tort. Écrire un deuxième roman, c'est ÇA qui est difficile. Bien entendu, je parle du point de vue d'un jeune homme qui n'est pas capable de faire autre chose que taper des mots sur un clavier pour faire une phrase cohérente, i.e moi.

    Autant un premier roman, on y va à fond parce qu'on se dit que l'on a justement rien à perdre et tout à gagner. C'est après tout assez simple. On écrit, on aligne les mots, on file les phrases, on enchaîne les paragraphes et au bout du compte, ça fait un joli petit chapitre. Et ainsi de suite, jusqu'à accoucher sur papier d'un bébé de 3,5kg qui a les yeux de sa mère, les corrections de son éditeur et les crises de nerf d'un auteur déprimé de récolter 23,20€ à la fin de l'année.

    Je suis heureux.

    Anyway, comme diraient nos amis de Pologne, quand on attaque un deuxième roman, c'est une autre affaire, surtout quand ce deuxième roman est la suite du first one (idiome polonais, again). Un deuxième roman, tu te demandes successivement s'il faut faire aussi bien que le premier, en partant du principe que le premier était bien ; ce qu'il faut changer ; s'il faut changer des choses ; voir plus grand ou au contraire plus intimiste ; BORDEL MAIS QU'EST-CE QU'IL FAUT FAIRE ?!

    Je ne le cacherai pas, j'ai mis beaucoup de temps à me mettre au boulot. Quand j'ai réussi à me motiver et après avoir fait suffisamment de recherches et avoir dressé une mouture plus ou moins modifiable, j'ai attaqué la rédaction.

    Et au bout de 30 pages, l'insatisfaction. Retour dans la spirale de questions : est-ce que c'est ce que les gens attendent ; est-ce qu'ils attendent quelque chose, au moins ; est-ce que ceux qui ont apprécié le premier livre apprécieront celui-là ; BORDEL MAIS QU'EST-CE QU'IL FAUT FAIRE ?!

    Je sais parfaitement où j'en suis, d'accord ?!

    Retour à la morosité du monde et la déprime post-publication jusqu'à ce que le déclic se produise. Progressivement, j'ignore encore comment, je me suis mis à travailler sur un nouveau scénario, une idée en deux parties, et ça m'a semblé beaucoup plus cohérent que mon premier jet de 30 pages.

    Et puisque c'est ce projet qui me parait le plus cohérent… c'est celui que je vais vous présenter !

     

    L'intrigue

    Dans le tome précédent, Antonio Vendini, 32 ans, criminel ambitieux, était aux prises avec un adversaire invisible qui lui avait dérobé 200'000 dollars. Cependant, il avait réussi à reprendre contact avec Jacob Valverde, grand-père spirituel, alors qu'il se pensait en froid avec lui, au cours du mariage du vieil homme avec Euclarissa, une femme de plus de 50 ans sa cadette.

    Au bout d'une épreuve harassante, Vendini est parvenu à triompher de ses adversaires et Jack, son Fidèle Bras Droit, a surmonté ses angoisses liées à sa rupture amoureuse grâce à une rencontre avec une mystérieuse jeune femme en robe rouge. Mais maintenant, la suite des évènements se profile à l'horizon…

    Antonio Vendini, 32 ans, criminel ambitieux, va être intronisé par Jacob Valverde auprès des lieutenants de son organisation criminelle. Un terrible incident survient et Vendini se retrouve coincé dans une guerre civile entre mafieux.

    Avec de Martha, Jack, Franz, Alan et Romuald, Antonio va devoir se retrousser les manches pour combattre les manipulations de son nouvel ennemi, découvrir la vérité, et échapper à la fureur de Valverde.

    L'histoire se compose de deux parties. La première traite d'une "enquête" dans la même veine que le tome précédent. Vendini devra faire face à un nouvel opposant qui tire les ficelles dans l'ombre pour essayer de disgracier auprès de Jacob Valverde et, éventuellement, de le tuer.

    La deuxième sera plutôt une histoire de guerre de gangs. Antonio se retrouve malgré lui impliqué dans une guerre entre deux camps : les vendinistes d'une part, ceux qui veulent de lui comme nouveau chef, et les loyalistes, qui préfèrent que Valverde reste à la tête de l'organisation. Évidemment, rien ne saurait rester aussi simple.

    Je souffre d'une désastreuse addiction à la complexité.

    Quelques sous-intrigues prendront place au fil du roman. La première, et peut-être la plus importante, concernera Vendini directement. Antonio sera confronté à lui-même, à son passé, et aux choses pas forcément reluisantes qu'il a commises dans sa jeunesse, en particulier la "nuit de la Saint Sylvestre", mentionnée par-ci par-là dans le premier tome, et qui est un sujet sensible pour lui.

    La deuxième concernera la rivalité entre Jack et Martha, tous deux en compétition plus ou moins ouverte pour le poste de "fidèle bras droit".

    La troisième concernera un étrange couple qui suit et traque Vendini dans un but inconnu.

    Les personnages

    Comme il s'agit d'une suite, d'anciens personnages reviennent, certains prennent plus d'importance, tandis que d'autres interviennent pour la première fois. Comme je suis en train de finaliser la première partie, je ne parlerai en détail que des personnages qui y prennent part de façon significative.

    Les anciens

    Antonio : Antonio est évidemment de retour (quoique, quel twist cela aurait été que le personnage principal n'apparaisse pas une seule fois !). Contrairement au premier tome où il était constamment à la traîne et luttait pour maintenir la tête hors de l'eau, Antonio se montrera ici plus proactif, et aura les nerfs beaucoup plus à vif.

    Jack : Jack brillera par son absence. En effet, le Fidèle Bras Droit aura vraisemblablement d'autres priorités que d'aider son patron et ami à se sortir de ses ennuis, ce qui exaspérera Antonio et Martha, notamment.

    Martha : portant le titre de Loyale Lieutenante (en contraste du Fidèle Bras Droit), Martha aura plus d'importance dans ce livre que dans le précédent. Sa relation, parfois chaotique, avec Vendini sera davantage explorée, on en saura plus sur ses ambitions, ses compétences et les sentiments ambigus qu'elle entretient à l'égard de Jack.

    Alan, Franz, Romuald : sans être le focus de ce livre, les trois derniers membres du noyau du Vendigang auront chacun leur quart d'heure de gloire, afin d'illustrer leur personnalité et leur excentricité.

    Nevena Petrova : après être apparue très brièvement, Nevena profite désormais d'une introduction complète dans le Vendivers (Vendini + univers = vendivers. Oui, j'en fais un nom de marque !). La policière chevronnée de Sunset Bay devra supporter les frasques du criminel ambitieux et constituera une partie de son ancre morale.

    Don Rose : Don Rose fait également son grand retour. S'il était déjà dépeint comme un homme dangereux dans le premier tome (il fait partie de la poignée d'individus que Vendini craint vraiment), ici on comprendra mieux pour quelles raisons. Don Rose est pour moi le genre d'homme dont la simple existence effraie son entourage. Il n'a besoin de faire pour prouver sa valeur : il est et c'est déjà bien suffisant. Je m'étais énormément inspiré du faciès d'Eric Roberts pour le visualiser, mais je crois que sa personnalité se rapproche plutôt de Shere Khan dans ce tome-ci.

     
    Absolument aucun point commun.

     

    Les nouveaux venus

    Aldrich Marlowe : premier des nouveaux ajouts, Marlowe est un voyou anglais aux objectifs nébuleux. Il n'est clairement pas dans le camp des protagonistes, mais dire qu'il est un antagoniste principal serait faire une hypothèse douteuse. C'est un peu l'électron libre, qui posera néanmoins le plus de problèmes tout au long de l'intrigue de par son extrême violence et son absence totale de scrupules. Aldrich servira également de reflet déformé à Vendini, qui se demandera ce qui les différencie vraiment au bout du compte. L'inspiration pour Marlowe a été très simple à trouver sitôt que j'ai vu une photo de Iain Glen.

    La tête d'un mec sympa.

     

    Carlos Delrio : Carlos était déjà mentionné dans le tome précédent, et il figure de façon proéminente dans le one-shot Le prix de l'insolence. Ici, son rôle de principal rival de Vendini sera étendu, notamment afin de montrer Antonio aux prises avec un adversaire de son calibre. Delrio permettra aussi de dresser des parallèles concernant l'évolution de la vie, si l'homme est libre de ses choix ou s'il n'est que le produit d'un destin prédéterminé. Concernant le physique, je me suis beaucoup inspiré de Georges Corraface dans Los Angeles 2013, de John Carpenter.

    Non, ce n'est pas un cliché. Es un estereotipo.

     

    Yuri Nguyen : le dernier personnage ajouté est le docteur Yuri Nguyen, un médecin légiste très étrange. Mi-japonaise et mi-vietnamienne, germaphobe, gothique, c'est un personnage qui m'a beaucoup amusé. Elle n'a même pas un rôle si important, et elle n'apparaît que pour la durée d'un chapitre mais bizarrement, c'est l'idée qui est venue d'un coup et qui s'est fait son trou dans mon intrigue.

     

    Voilà les vendinautes, c'est tout pour aujourd'hui ! Je reviendrai vers vous pour vous proposer des extraits, d'autres articles et des one-shots ! En attendant, n'oubliez pas que…

    Antonio Vendini, Criminel Ambitieux est disponible à 4€99 en format numérique et 16€90 en papier ! Le roman idéal pour l'été, parce que contrairement à tous les autres, vous pouvez librement le jeter sur un bébé qui pleure et personne ne vous en voudra !


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