• Le directoire

    Le directoire

                Le Directoire, comme le nomme Vendini, est l’instance criminelle la plus importante de Sunset Bay. Il est composé stricto sensu des chefs des Quatre Familles du crime et, dans une approche plus globale, de leurs bras droits. Pour l’heure, concentrons-nous sur les chefs des clans.

     

                Commençons par le premier de tous ces gangsters de luxe : Valentino Rose. Valentino Rose, dit “le Boss” est le premier des parrains que j’ai créés. À l’origine, c’était un vieux sicilien de 65 balais ventripotent nommé Don Tino. Il n’était pas très important, il servait juste à contextualiser les évènements, pourquoi Vendini faisait ce qu’il faisait, etc. Il était déjà au tout début un individu machiavélique et violent, mais pas réellement dangereux en fin de compte. Un gros chien qui aboie. Par la suite, il devint plus inquiétant. Dans The Ice Killer, il avait à peu près la même apparence, mais se révélait plus vicieux. Il exerçait une pression implacable sur Valéria et la faisait baigner dans une peur panique constante pour pouvoir en faire son petit jouet personnel. En fait, quelles que furent les incarnations de Vendini, à chaque fois Rose était son patron et à chaque fois il finissait par le trahir et essayer de le tuer. C’était sympa, le personnage fournissait un bon background, mais en même temps, je le trouvais trop fade, et… physiquement, il ne me satisfaisait pas. À l’occasion de la proposition de Rainbow de reprendre Vendini en BD, j’ai refait le look du don. Il a subi un régime intense et a gagné en prestance. Notre ami s’est même vu changer d’origine et de nom. Dans le Vendini Show, il s’appelait auparavant Valentino Superbia, mais a pris la tête du clan Rose en Sicile. Il a tenté de s’exporter au Japon où il s’est retrouvé confronté à Katsuo Hitogoroshi. Il s’est par conséquent replié aux States et a fait de Sunset Bay son quartier général. Actuellement, Don Rose est le seigneur du crime le plus puissant, à égalité avec Hitogoroshi, de la ville. Il est spécialisé dans le trafic d’armes, ce qui fait de lui, évidemment, un individu indispensable à la bonne communauté hors-la-loi.

     

                Le deuxième que j’ai créé est Carlos Delrio. Je me suis très librement inspiré du personnage interprété par Georges Corraface, acteur français d'origine grecque (comme l'indique son nom) dans le film Los Angeles 2013. Delrio, à l’origine Delario, était au touuuuuut début de sa création une sorte de petit narcotrafiquant. Il éprouvait une haine viscérale envers Antonio, et ce dernier ne le voyait en retour que comme une vulgaire crapule de bas étage. Lors de l’une de leurs multiples confrontations, Delrio fut grièvement blessé et perdit définitivement l’usage de ses jambes. En fait, Carlos n’apparaissait que très peu dans la première série de nouvelles, mais Antonio le mentionnait très fréquemment quand il dressait la liste des personnes qui lui en voulaient. Carlos Delrio n’a connu que très peu de changements au fil des évolutions de Vendini, contrairement à Don Rose. Dans The Ice Killer, il est resté sensiblement le même, si ce n’est qu’il a définitivement récupéré l’usage de ses jambes (sait-on jamais, ça part vite…). Sa relation avec Vendini s’est légèrement améliorée, au moins temporairement. Dans le Vendini Show, je suis revenu à leur rapport conflictuel du début. Delrio est devenu même encore plus agressif et frustré car, si moi j’ai fini par le nommer chef de famille du crime, Antonio n’a ironiquement jamais reconnu sa légitimité. Juste pour lui rappeler qu’ils proviennent tous les deux du même monde de larbins et qu’ils ne seront jamais de vrais caïds du crime.

     

                Le troisième est Zachary King. L’ami King est de loin, de très loin, le mafieux ayant le plus changé. Il fait sa toute première apparition dans la deuxième partie de Unholy War. Il est alors un grand et bel homme aux longs cheveux, très musclé. C’est le cousin de Cassidy Albarn, l’une des protagonistes. Il possède un restaurant nommé le Holly Hack, qui lui sert de couverture pour ses activités illégales. En effet, c’est le chef de l’un des quatre gangs qui sévissent à Sunset Bay, les trois autres étant menés par des personnages secondaires et Cristina Vendini. King avait passé un contrat avec Antonio qui lui assurait richesse et succès. Mais, devenu trop gourmand, il cherche à l’éliminer, en s’alliant avec le tueur en série Inri. Cependant, comme je n’ai jamais eu l’occasion de terminer Unholy War, King n’alla pas plus loin. Il reparut sur le forum de Devil Trinity, sous la forme d’un jeune homme frêle et fragile, agent de terrain du Magicien. Il n’avait rien d’extraordinaire, c’était surtout une pâle copie de Vendini, en moins bavard et moins amusant. Il prit une toute autre ampleur quand je décidai de monter le forum sur la mafia. Il devint le chef de la Famille King, le plus jeune des leaders du milieu de Sunset Bay. Sa force n’est désormais plus physique, mais bien au contraire mentale. Fin psychologue, il fait preuve d’une cruauté verbale sans précédent, préférant pousser les gens à faire ce qu’il désire uniquement par les mots. Cela fait de lui le gangster le plus fourbe de la ville, et, à juste titre, l’un des plus dangereux.

     

                Ironiquement, celui que je considère comme le plus ancien mafieux de Sunset Bay s’avère être celui que j’ai créé le plus récemment. Katsuo Hitogoroshi, le vénérable yakuza, est à l’heure actuelle le parrain le plus influent, avec Valentino Rose. Son nom signifie “victorieux assassin”. Tout est dit. Eh, on ne se fait pas une place dans le monde du crime sans quelques coups dans le dos, c’est bien connu ! À l’inverse de ses deux sulfureux confrères latins, Hitogoroshi partage avec King une notion essentielle de manipulation. Il est plus adepte de l’empoisonnement que de la fusillade. Ce serait une erreur grossière que de se fier à son apparence frêle, car ce vieillard est un individu impitoyable. C’est ce qui le rapproche par ailleurs de Rose, bien qu’aucun des deux ne soit en mesure de supporter l’autre. Rose est prêt à tout pour se débarrasser de son pire ennemi, y compris aux plus basses vilénies que la loi n’autorisera jamais. Paradoxalement, pour créer Hitogoroshi, je me suis inspiré de l'auteur japonais Haruki Murakami, et il faut bien dire que la seule chose qu'ils ont en commun, c'est des yeux bridés.

     

     

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