• Vendicratie : des personnages et de l'intrigue

    Deuxième article sur mon projet de roman pour Bibliocratie ! Aujourd'hui, on parle de l'intrigue et des personnages du premier tome !

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    Saaaalut les vendinautes !

    Comme vous pouvez désormais le voir à gauche de votre écran, j'ai pas mal avancé dans le fameux projet Bibliocratie. J'ai pensé qu'il était donc temps d'en révéler un petit peu plus sur l'histoire qui se déroule, ainsi que les acteurs qu'elle impliquait #Pasdutoutprétentieux #Pourquoijefaisunhashtagdansunarticledeblog?.

    Pour vous re-situer un peu, tout d'abord, je vous encourage à aller lire l'article précédent, simplement intitulé Vendicratie.

    L'INTRIGUE

    Maintenant que c'est chose faite, vous vous rappelez sans doute que j'avais évoqué l'idée de réaliser un récit en trois parties. J'hésitais entre un très, très long roman en trois mouvements, ou bien faire une trilogie composée de textes naturellement plus courts. J'ai choisi la deuxième alternative, qui me paraissait plus commode et agréable pour tout le monde.

    Je vais par conséquent vous parler principalement du premier “tome” pendant quelques temps, car c'est celui que je suis en train de rédiger en ce moment. Je mets délibérément “tome” entre guillemets car, pour moi, c'est simplement un morceau d'histoire séparé de ses copains par simplicité plutôt qu'un pur standalone.

    L'idée générale de cette aventure du commissaire criminel San Antonio Vendini tourne autour de deux mots : ARGENT et MARIAGE. Parce que tout le monde sait que ce sont deux thèmes qui vont naturellement ensemble.

    En particulier ce gars.

    Les prémices sont simples : alors que Vendini vient de se faire voler la ridicule somme de 200'000$ (et 1 penny), il reçoit une invitation au mariage d'un vieux caïd de la pègre. Coïncidence ou non, il s'avère que l'évènement se déroule exactement dans la même ville vers laquelle a été transféré l'argent dérobé. Le brave Vendini, accompagné de son non moins brave Jack, va alors tirer cette affaire au clair.

    L'histoire comporte également deux sous-intrigues : la première tourne autour Jack, qui essaie de se remettre d'une rupture amoureuse difficile. La deuxième sert plutôt de trame de fond, car elle traitera du passé de Vendini et de ce qui le lie à un personnage bien particulier. Cette trame s'étendra tout au long de la trilogie, et prendra une grosse importance lors du dernier “tome”.

    La majorité de l'aventure se déroule à Gradene, nouvelle ville créée exclusivement pour ce scénario. À vrai dire, l'action à Sunset Bay se passera dans les trois premiers chapitres et dans le tout dernier, en gros pour l'ouverture et la fermeture.

    Gradene est imaginée en opposition à Sunset Bay, justement. J'ai souvent décrit SB comme une ville qui s'était construite grâce à la pègre, et qui arbore fièrement, si j'ose dire, ses racines criminelles. Entre les grands familles de mafia, les gangs chaotiques et les délinquants, Sunset Bay est assurément une ville du péché (toute analogie avec Sin City de Frank Miller est purement due au hasard #Pasdutoutprétentieuxbis #Pourquoijecontinueavecceshashtags?).

    Au contraire, Gradene est bâtie sur des bonnes intentions. C'est juste que, si la fin est louable, les moyens pour l'atteindre le sont beaucoup moins. Briller est le premier objectif de tout un chacun à Gradene. Ce n'est pas le plus violent qui triomphe, c'est le plus respect. Terreur contre considération. Le respect des traditions, le respect des aînés, le respect du groupe, le respect du sacré.

    Bien entendu, après, ça reste une histoire de gangsters. Si nous avons appris une chose dans les médias, c'est que les mafieux peuvent très bien respecter un code d'honneur tout en se lançant simultanément dans des tueries sans nom. Tout le monde sait que dans MASSACRÉ il y a une part de SACRÉ.

    En particulier ce gars.

    Je mettrai bientôt en ligne un court extrait ou deux afin que vous puissiez jugez par vous-mêmes de ce qui se déroule !

    LES PERSONNAGES

    Un récit ne vaut rien sans quelques personnages hauts en couleur. Voire une majorité de personnages hauts en couleur. À l'occasion du projet Bibliocratie / Vendicratie / Gangster's Paradise, j'ai pu laisser libre court à mon imagination et constituer toute une palette d'individus originaux et, je l'espère, intéressants. Je ne vais pas spoiler sur qui est un héros, qui est un méchant, car, comme souvent, c'est à peu près Vendini vs LE MONDE ENTIER.

    Non, plus sérieusement, c'est que pour une fois, mes méchants ne sont pas juste méchants. Enfin, si, comme l'histoire est généralement racontée du point de vue de Vendini, ceux qui s'opposent à lui peuvent être qualifiés de méchants. Remarquez, c'est la définition-même de l'antagoniste. S'opposer au protagoniste.

    C'est qu'il est vraiment culturel, cet article !

    Anyway, passons aux présentations ! Ouais, comme la dernière fois, mais en plus poussé et en plus approfondi, ce coup-ci !

    Cette dernière phrase, associée à la tête de Kirk juste au-dessus, me met mal à l'aise… Bref, ne traînons pas !

    Je pense que je ne vais pas aborder le cas de Vendini, hein. À priori, c'est une évidence pour tout le monde (du moins je l'espère) notre criminel ambitieux favori sera le personnage mis le plus en avant durant cette longue aventure en trois “tomes”. Forcément, on en apprendra plus sur lui, sur son histoire, et sur son caractère. Sans compter que, surprise… il sera quasiment tout le temps présent !

    Kirk, ça suffit maintenant.

    Comme annoncé précédemment, derechef, Jack sera également de la partie, puisqu'il a son propre arc narratif. En revanche, les autres membres du gang, à savoir Franz, Romuald, Alan et, of course, Martha, seront en retrait, présents seulement dans les quelques scènes de Sunset Bay. Rassurez-vous, ils prendront plus d'importance par la suite. C'est également le cas de Nevena.

    Mais ce n'est pas grave, car plusieurs autres personnages interviennent pour prendre la relève ! Les plus importants d'entre eux font partie du clan mafieux “adverse” :

    Jacob Valverde est le chef incontesté de la pègre à Gradene. Âgé d'au moins 75 ans, Valverde était encore une décennie plus tôt l'un des mafieux les plus craints de la région, avant qu'un conflit l'opposant à Don Rose (dont certains d'entre vous se rappelleront comme étant l'ancien patron de Vendini) ne lui fasse perdre une énorme partie de son empire.

    • L'idée d'un vieux gangster est apparue très tôt dans le “processus de création” du roman. Ma première envie était que Vendini offensait ce maître du crime, d'une manière ou d'une autre, et que cela déchaînait l'enfer à sa porte.
    • Son nom est inspiré d'un de mes profs de marketing en Espagne. Qui l'eût cru ?
    • C'est l'un des personnages dont j'ignore encore le physique. Je n'arrive tout simplement pas à me fixer. Est-ce que je lui donne une apparence d'un papi fragile, d'un homme bien en chair, un costaud malgré l'âge ? Je l'ignore. J'essaie de m'inspirer d'Anthony Quinn, de Jack Palance, ou encore de Malcolm McDowell ? Tant de choix !

      

    Le personnage suivant a déjà été un peu plus façonné, puisqu'il est ce qu'on pourrait appeler l'antagoniste principal. Non, ce n'est pas du spoil, Vendini l'admet même ouvertement assez tôt dans l'histoire :

    La simple mention de ce prénom donna des sueurs froides à Vendini. Dans sa vie, il avait redouté quatre hommes : son propre père, Don Valentino Rose, Jacob Valverde et Siegfried Nilsson. Son père étant décédé, il ne craignait désormais plus que trois individus. Cependant, Nilsson valait à lui seul toutes les menaces du monde.

    Siegfried Nilsson, c'est ainsi qu'il se nomme, est le bras droit de Jacob Valverde et l'un des plus féroces malfaiteurs que Vendini rencontrera (et il en a côtoyé des coriaces). Il est surnommé Fifi Bras-d'acier à cause de sa force herculéenne, de son défaut de langage qui apparaît quand il est en colère, et de ses origines suédoises. Son nom de famille, d'ailleurs, est une double référence à Monsieur Nilsson, le singe de Fifi Brindacier, et à Inger Nilsson, l'actrice qui l'a interprétée à l'écran.

    • L'idée d'un Fifi Bras-d'acier a émergé dans mon esprit bien avant le projet Bibliocratie. Je voulais que ça soit un allié à la noix, à la Gaspar Vodin, ventripotent et gentiment inutile. Quand l'idée de Jacob Valverde a fait son chemin, j'ai pensé qu'il lui fallait naturellement un bras droit (dès que j'imagine un caïd, il lui faut un bras droit. Je ne me représente pas l'un sans l'autre) et j'ai ressorti Siegfried du placard, pour en faire un individu aussi redoutable qu'implacable.
    • Siegfried est un personnage motivé par la haine, l'amertume, et la rancœur. Il est malheureux et ne sait l'exprimer que par des explosions de violence. Tout le monde a peur de lui, même ses alliés les plus proches. S'il y avait un thème musical pour lui, ça serait Vengeance Is Mine, d'Alice Cooper. Qu'est-ce que je dis ? Il y a un thème musical pour lui, et c'est carrément Vengeance Is Mine, d'Alice Cooper !
    • Question physique, j'ai plus ou moins le même problème que pour son patron, à ceci près que je sais que Siegfried est grand et effrayant. Pour l'instant, je pars sur deux pistes : la première version est imposante et brute, façon Caïd, vu par Vincent d'Onofrio, dans la série Daredevil, la deuxième est plus suave et sophistiquée, mais toute aussi dangereuse, façon Charles Dance.

     

    Plusieurs personnages composent l'armée de Valverde, entre autres :

    • Jeph L, le voleur d'argent présumé, celui qui a subtilisé 200'000$ (et 1 penny) sous le nez de Vendini. Son nom est une référence à Jeph Loeb, grand auteur de comics connu pour ses travaux sur Batman (entre autres) tels que Long Halloween, Dark Victory et Silence.
    • Frank Mills, le complice du précédent et qui serait en lien direct avec le commanditaire du larcin. Son nom est également une référence à un autre auteur de comics, plus connu encore, Frank Miller. Il a notamment écrit The Dark Knight Returns, qui est une pierre fondatrice (avec Watchmen d'Alan Moore) de l'âge sombre des comics. Une grande partie de ses œuvres a été adaptée au cinéma, comme 300 et Sin City.
    • Gail, une lieutenante (ça se dit ?) influente de Valverde. C'est le dernier personnage dont le nom est une référence à un auteur de comics, Gail Simone. Simone est connue pour son excellent travail sur Wonder Woman et Birds of Prey, et est devenue en partie célèbre pour avoir inventé l'expression “Women in Refrigerators” (qui résume le phénomène selon lequel les personnages féminins des comics sont promis à des fins/morts brutales dans le seul but de faire évoluer les personnages masculins).
    • Bogdan l'égorgeur, un autre lieutenant de Valverde, propriétaire d'un restaurant miteux. Bogdan est inspiré d'un serveur travaillant dans un restaurant près de chez moi, précisément une crêperie, dont le visage me faisait penser à un fugitif serbo-hongrois. Rien de plus à dire dessus, si ce n'est que toute la malchance du monde lui tombe dessus dès qu'il croise Vendini.
    • Milan Dvorak, alias Monsieur Milan, est un assassin tchèque muet. Je l'ai créé d'une part pour poursuivre la désormais longue tradition d'antagonistes européens (avec entre autres Aris Korsakoff, l'hydre de Kiev, Gaspar Vodin, De Hertog et bien entendu Siegfried…) et d'autre part parce qu'un tueur laryngectomisé (si ça se dit), c'est exactement le genre de trucs qu'on trouverait dans un roman noir/pulp.

    Enfin, vous vous demandez sûrement où sont les femmes. Certes, j'ai mentionné Martha et Nevena, mais j'ai aussi dit qu'elles ne seraient pas tant présentes (ce qui est un comble car Martha a été plus fidèle au poste que tous les autres membres du gang). J'ai malheureusement peur que mon premier “tome” ne passe pas le test de Bechdel. Les femmes auront un rôle bien plus important par la suite, mais en ce qui concerne la mise en marche, pas tant que ça.

    Il y aura néanmoins une Zoey Calvin, inspecteur(/trice ?) de police à Gradene, Gail, citée plus haut, Euclarissa Hafner, la promise de Jacob Valverde et la femme en robe rouge, mentionnée dans l'article précédent. Je ne peux pas en raconter plus pour le moment, car chacune de ces femmes a un rôle-clé dans le scénario et n'est pas juste là pour la décoration. Ou si elle l'est, ce n'est qu'une façade…

    Et voilà les vendinautes, c'est tout pour aujourd'hui ! La prochaine fois, promis, vous aurez droit à un ou deux extraits en avant-première ! En attendant n'hésitez pas à laisser vos commentaires pour me faire part de vos impressions, de vos suggestions ou de vos idées. Elles sont toujours les bienvenues !


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