• Grey Wahrheit

                Ah, Grey ! Il est difficile de parler de ce chasseur de primes sans tout dévoiler de l’intrigue qui le concerne ! Je ne le cacherai pas, c’est l’un de mes personnages préférés, principalement parce que ce n’est pas moi qui l’ai inventé. Tous les crédits vont à Aurélie Vauclare, alias Abyss. Grey Wahrheit est apparu pour la première fois, aussi loin que je me souviens, sur le forum Devil Trinity. C’est amusant, car, Abyss et moi nous sommes inscrits exactement le même jour à quelques minutes d’écart. C’était déjà un signe du destin !

     

                Sur Devil Trinity, Grey Wahrheit était un chasseur de monstres qui haïssait les vampires, parce que ses parents, qui furent transformés en ersatz de Dracula, l’avaient abandonnés lui et son frère Ragen, et il détestait encore plus les loups-garous, qui avaient fait de son frère Ragen l’un des leurs. Grey était arrivé à Mountain City, la ville fictive dans laquelle se déroulaient les évènements de Devil Trinity, le même soir qu’Antonio, et pourtant, ils mirent un long moment à se rencontrer. Mais cette rencontre fut explosive. Antonio était alors un maître des illusions, et partiellement mutant (parce que c’est cool, les mutants napolitains), et donc, possédant un avantage indéniable, remporta le premier round sur Grey. La guerre venait de commencer.

     

                Vendini et Wahrheit se rencontrèrent peu, mais chacune de ces entrevues/bastons les fit grandement évoluer. Ils durent même s’entraider à plusieurs reprises pour se sortir de situations catastrophiques, et chacun utilisait, à sa manière, les pions qu’il avait à sa disposition. Un autre duel eut lieu entre Antonio et Grey, et ce coup-ci, ce fut ce dernier qui en sortit victorieux, et quand je dis victorieux, c’est avec des déflagrations et des explosions dans tous les sens ! Antonio était largement battu et mutilé, mais il survécut (merci à l’interdiction de tuer du forum !). Ils eurent droit à une dernière confrontation, Antonio étant désormais humain. Un affrontement titanesque, Antonio utilisant toutes les ruses dont il était armé pour prendre l’avantage, et Grey tentant de survivre aux multiples pièges qu’il lui imposait. Comme Vendini était le méchant, il ne pouvait que perdre ce duel final, mais je fus surpris de voir le revers des choses : Grey était lui aussi devenu plus humain. Il ne cherchait plus à tuer son ennemi, qu’il ne considérait plus vraiment comme son ennemi, mais à le sauver. Cette relation amour/haine entre ces deux zozos me plut. En fait, elle me rappelait la même relation que partageaient Antonio et Boris avant mon inscription sur le forum. Toutefois, à l’inverse de Boris, Grey était prompt à utiliser la violence pour arriver à ses fins. Fins qu’il jugeait nobles et d’intérêt commun, mais qui en fin de compte étaient presque identiques aux machinations du criminel ambitieux.

     

                La moindre des choses que je pouvais faire, et que je devais faire en fait, c’était d’intégrer Grey Wahrheit au Vendini Show. Il fallait déjà décrocher l’accord d’Aurélie, et Grands Dieux que ce fut difficile ! Sans mentir ni exagérer ! Mais je me suis très vite rendu compte qu’il s’agissait en fait de la partie facile de l’affaire. Car connaître Grey, c’est une chose. Lire Grey, c’est une chose. Écrire Grey, c’est tenter de traduire la Bible en Ancien Égyptien. C’est un personnage tellement complexe, qui a tellement de zones d’ombre et de secrets qu’il est presque impossible de ne pas tout dévoiler sans le faire exprès ! J’ai fait lire chacun de ses passages à Aurélie, pour être bien sûr d’être sur la bonne voie, et cela n’a été effectivement le cas qu’au bout du troisième essai. Un coup il était trop poli, un coup il était trop classe (qu’est-ce que ça veut dire, trop classe, d’ailleurs ?!), un coup il prenait trop de gants… Un casse-tête à rendre fou. Sans oublier que Grey a Cole, son berger allemand, sa mallette, et un million d’armes ! Pour l’instant, avec l’approbation d’Aurélie, je m’en sors, et j’espère bien continuer à tenir le personnage de cette façon. Il y a tant à dire et tant à faire… qu’il arrivera bien un moment où Antonio sera à nouveau confronté à cette vérité grise. À suivre !

    Ceci est le thème que j'utilise quand j'écris les passages concernant Grey :

    Right To Complain — Trombone Shorty ft. Marc Broussard — Backatown

     

     

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