Sixième article sur Gangster Paradise ! Aujourd'hui, on parle de l'intrigue et des personnages du premier tome ! Encore !

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Salut les vendinautes ! Gangster Paradise étant au ficiellement terminé, je désirais revenir avec vous sur l'intrigue et les personnages, qui ont 'achement évolué depuis la dernière fois. Oui, je sais, dans les faits, je reviens tout seul sur le sujet tandis que vous lisez l'article, mais c'est l'expression qui veut ça ! Je ne suis que l'humble locuteur d'une langue aussi frétillante que pétillante !

Avant de lire cet article, je vous conseille de lire la première partie disponible >ici<.

L'INTRIGUE

Rien n'a changé sur le principe, donc voilà le synopsis tel qu'écrit dans le texte final :

Antonio Vendini, 32 ans, criminel ambitieux, vient de se faire dérober 200'000 dollars. Rapidement, tous les indices révèlent que le voleur travaille pour l’un des hommes de confiance de Jacob Valverde, un puissant et susceptible parrain de la mafia avec lequel Antonio est en froid.

L’affaire se complique néanmoins quand Valverde souhaite reprendre contact avec Antonio en l’invitant à son mariage.

Accompagné de Jack, son fidèle bras droit, Vendini va devoir se battre pour récupérer ce qui lui appartient et découvrir l’identité de celui qui désire le détruire, tout en évitant froisser celui qui était jadis le plus proche ami de son père.

Ce sont les sous-intrigues qui ont été modifiées. Celle concernant la rupture amoureuse de Jack existe toujours mais est peu à peu délaissée, d'une part parce qu'il s'en remet petit à petit, et d'autre part parce que l'histoire se concentre majoritairement sur Antonio et accorde donc une attention moindre à son Fidèle Bras Droit.

La sous-intrigue concernant la relation de Vendini avec un autre personnage et leur passé commun est elle aussi éclipsée. À vrai dire, l'intrigue principale en elle-même est motivée par des actions qu'Antonio a commises par le passé, et je ne voulais pas parasiter le récit avec des éléments qui n'avaient rien à voir avec. J'ai noté que c'était une tendance croissante dans les blockbusters que d'installer les prémices d'évènements qui se dérouleront dans un épisode futur (les gemmes de l'infini dans les films Avengers, le secret du père de Peter Parker et le présage des Sinister Six dans Amazing Spider-Man 2…). Ça ne veut pas dire que je n'ai pas disséminé des indices par-ci par-là, notamment à la toute fin fin (subtilité ? connais pas).

Hé, hé, vous avez vu ? Je l'avais annoncé il y a 25 tomes.

D'autres sous-intrigues se sont greffées au scénario. Dans la première, Vendini est confronté à une policière chevronnée qui va faire de lui son informateur réticent.

Le seconde, plus importante, suit les actes de Martha à Sunset Bay. Pendant qu'Antonio fait le clown dans une ville voisine, c'est Martha qui est aux commandes et qui doit non seulement gérer le gang, mais aussi enquêter de son côté sur les responsables du vol. Cela permet de lui donner plus de présence et de montrer un personnage décrit à plusieurs reprises comme bastonneuse, teigneuse, et profondément bagarreuse.

#puglife

LES PERSONNAGES

Depuis le premier article, le nombre de personnages s'est considérablement accru. Certains sont apparus simplement pour un principe humoristique, d'autres ont été juste mentionnés avant de prendre une importance capitale pour la trame, et il y en a dont le rôle a carrément été modifié.

En dehors des OC (j'ai l'impression d'utiliser ce terme à tort et à travers), certains personnages ont été créés à partir d'un modèle vivant ! Ouais, le terme est gros, je sais… Plus précisément, je me suis inspiré de personnes que je connaissais, ou bien je leur ai demandé comment ils imaginaient leur avatar… Un exercice sympathique, quoique parfois usant quand on tombe dans la Mary-Sue à plusieurs reprises.

En attendant les résultats du concours, je rédigerai de courts "one-shots" sur différents personnages afin de dresser leur portrait physique et psychologique tel que je le conçois et qui ne ressort pas forcément bien dans, si j'ose m'exprimer ainsi, "l'œuvre originale”.

Parfaitement, l'œuvre originale, bitches !

LE GANG

Antonio Vendini : en bon criminel ambitieux de 32 ans autoproclamé (il n'en a en fait que 31 et demi au moment de l'histoire), Vendini se retrouve bien évidemment au cœur du récit.
La narration se fait le plus souvent de son point de vue, et il conserve sa petite tendance à, comme diraient les Islandais, abattre le quatrième mur pour clore un comique de récurrence.
On en apprend plus sur son passé, sa relation avec Jacob Valverde, Don Rose, sa famille, et la fameuse nuit de la Saint-Sylvestre.
Vendini est également confronté à une situation sans précédent. Lui qui est en général plutôt individualiste doit faire en sorte de protéger la cohésion de son organisation, quitte à prendre les plus gros risques possibles pour y parvenir.

Jack : au moment où l'histoire commence, Jack vient de subir une rupture sentimentale difficile. Sa relation avec Vendini est du coup mise à l'épreuve. Son comportement est l'élément déclencheur de l'histoire.
Il sert à la fois de relief comique et de contrepied à Vendini. L'un est en blanc, l'autre en noir. L'un est le chef et crée les problèmes, l'autre tend à se soumettre au courant. L'un a des qualités héroïques, l'autre antihéroïques (et je parle au sens premier du terme).

Martha : Ivanea Merkachvili, abrégée en Martha, fait sa première apparition au tout début du roman, et revient régulièrement ou bien au téléphone, ou bien lors d'un chapitre qui lui est consacré. J'avais annoncé plus tôt que la belle n'aurait pas droit à autant de présence que d'habitude, mais j'ai trouvé un moyen de l'intégrer au scénario.
Sa présence permet de ramener l'intrigue à Sunset Bay et de montrer comment elle se débrouille dans les affaires sans chaperon.

Alan, Franz, Romuald : leur rôle habituel est réduit, servant majoritairement de reliefs comiques ou de simple spectateurs aux évènements.

Meghan Vasquez : premier personnage inspiré d'une personne réelle. Meghan est responsable de recenser l'intégralité des sbires de Vendini afin de les faire chanter au cas où ils seraient pris d'une folie des grandeurs.
Le personnage a eu du mal à se construire. Le modèle vivant ne savait trop comment la représenter. Elle était d'abord envisagée comme une criminelle âgée, sage et expérimentée, avant de finalement devenir une jeune informaticienne. Je me suis basé sur l'apparence de Barbara Gordon, aka Oracle, la paralysie en moins. 

 
Anéfé…

LA FAMILLE VALVERDE

Jacob Valverde : le parrain de la famille Valverde est un caïd vieillissant qui s'accroche encore fermement à sa gloire passée. Le relation chaotique qu'il entretient avec Vendini est l'un des points importants du roman.
J'ai toujours plus ou moins bien cerné la psychologie de Valverde avant de la coucher sur le papier. En dépit de son statut de chef de famille, il se comporte de façon plutôt patriarcale envers ses vassaux/associés, et change drastiquement d'attitude quand il s'agit de personnes qui sont extérieures à la famille mais que lui considère comme de son sang.
Pour le physique, je me suis finalement inspiré d'Anthony Quinn. Je trouve qu'il a une tête de papy sympathique mais néanmoins autoritaire qui collait bien au personnage.

Jacob Valverde est le numéro uno.

Siegfried Nilsson : bras droit et ami de Valverde. Suédois belliqueux et susceptible. Sa relation avec Vendini est dévoilée au fil du roman

Bogdan : allié de Vendini dans sa croisade. Bogdan l'égorgeur permet d'aider à l'intrigue d'avancer tout en servant de relief comique.

Benny Mallard "La Bonne Bière" : deuxième personnage inspiré d'un modèle vivant. Au départ servant exclusivement d'antagoniste dans mon esprit, je l'ai petit à petit orienté vers un allié malgré lui. Il est devenu un individu à la logique implacable et qui, à l'instar de quelques autres, fait passer l'intérêt de la famille avant le sien propre.
Il est entièrement inspiré du modèle vivant, tant dans sa façon de s'habiller que dans sa façon de penser… C'est en écrivant ces mots que je réalise que c'est peut-être pour ça que je n'ai pas beaucoup d'amis…

Lester Gutierrez : lieutenant de Valverde créé pour ainsi dire à la dernière minute. Sachant qu'il est lié, très ironiquement, à beaucoup de personnages-clés, je ne peux pas en dire long sur lui. À part peut-être qu'il avait envie de devenir jazzman avant les évènements relatés. Oui, je peux dire ça… Voilà, il avait envie de devenir jazzman avant les évènements relatés.
C'est plus simple que ce que j'avais cru…

Gail Buenacasa : deuxième lieutenant de Valverde. Son origine est un cocktail d'influences diverses et variées. Son prénom est une référence à l'auteure de comics Gail Simone, et son apparence et sa personnalité sont un mélange louche entre Tim Curry (du Rocky Horror Picture Show, hauff cource) et de Oogie Boogie (de l'Étrange Noël de M. Jack, re-hauff re-cource). En voilà un personnage bizarre !

  
Du sucre, des épices, et des tas de bonnes choses !

Anita Buenacasa : troisième personnage inspiré d'un modèle vivant. Anita est la patronne de la boîte de nuit "la Bonne Maison" et la nièce de Gail.
Tout comme Benny, Anita est en grande partie calquée sur son inspiration réelle. Ouais, mes amis doivent réellement m'aimer…

AUTRES CRIMINELS

Sandra Flores : quatrième personnage inspiré d'un modèle vivant. Sandra travaille dans un bar baptisé le Groovy Buddha. Son rôle est un peu basé sur celui de la femme fatale. Bicoze il faut forcément une femme fatale. Ça me semble évident, ça vous semble évident, ça semble évident à tout le monde, un vrai bonheur !
Bon j'exagère un petit peu. Mais dans l'esprit (et dans celui de son modèle, maudite sois-tu, Mary-Sue !) elle y ressemble. Une pin-up comme on n'en fait plus, à la fois dangereuse ET compatissante.
Mais bon, la demande la plus étrange à son sujet reste l'addition d'un collier à tête de cerf. Pourquoi un collier à tête de cerf ?

Il manque un collier à tête de cerf. Mais pourquoi un collier à tête de cerf ?

Jeph Sale : c'est à cause de lui que tout commence. Le nom de Joseph "Jeph" Sale est inspiré de Jeph Loeb et Tim Sale, respectivement scénariste et dessinateur des arcs "Long Halloween" et "Dark Victory" de Batman.

Frank Mills : fil rouge du roman, communément appelé MacGuffin. Son nom est le dernier hommage à un auteur et dessinateur de comics : Frank Miller.

Margaret Cruz : dernier personnage inspiré d'un modèle vivant. Je suis à la fois déçu et satisfait de ce personnage.
Déçu parce qu'à l'origine, son rôle devait être bien plus vaste, mais je me suis rendu compte qu'il faisait double emploi avec celui de Sandra (voir plus haut).
Satisfait parce que j'ai réussi à le réorienter de façon convenable et à en faire quelque chose de crédible, c'est-à-dire un assassin ninja. Bon, crédible à ma manière, hein… Au final on ne peut pas totalement juger de sa personnalité, mais eh, les one-shots sont faits pour ça !

AUTRES PERSONNAGES

Wadsworth : personnage également créé exclusivement dans un but comique. Wadsworth est le majordome aux origines généalogiques confuses de Jacob Valverde.
Son nom a été inspiré par le personnage campé à nouveau par Tim Curry dans l'adaptation cinématographique de Cluedo. Parce qu'apparemment je ne sais que m'inspirer de Tim Curry et de comics.

Je majordome, Monsieur.

L'équipe du Pirate : parce que le Pirate c'est aussi un bar, il y a un personnel qui s'occupe de la clientèle ! Entrent en scène Judy, Joan, Jane et Judy 2 (communément appelée Ju2 ou Judeux). Pour l'animation, on retrouve les fidèles Black Strawberries, ainsi que des petits nouveaux, les Marble Opossums 60.

Zoey Calvin : Nevena n'ayant rien à faire à Gradene, il a bien fallu lui trouver un équivalent. Entre en jeu Calvin. À l'origine un inspecteur prénommé Gerald, je trouvais que le roman manquait de féminité… bon il s'est avéré que la quasi-totalité des adversaires sont des femmes, ok. J'espère juste ne pas être taxé de misogynie, à ce stade.
Quand j'ai changé Gerald en Zoey, je ne parvenais pas à l'imaginer autrement que d'origine chinoise. Seulement, elle mesure 1m80. Alors, côté crédibilité, je m'inquiétais, mais avec une tueuse ninja dans le casting, on arrête très vite de s'en faire.
Côté inspiration, on retrouve Sigourney Weaver. J'avais qu'elle en tête, même si elle est pas tellement chinoise. Au moins, elle mesure 1m80 !

On peut défoncer des Aliens et avoir le staïle, les enfants…

Sally Ford : aka la femme en robe rouge. Pourquoi se contenter d'une femme fatale quand on peut en avoir deux, une pour chaque personnage principal ? C'est là que réside la beauté de l'écriture, si j'ose dire ! Son nom a été inspiré par la chanson Mustang Sally. Sachant que la Ford Mustang est rouge, et qu'elle s'appelle Sally… vous saisissez ? Ma psyché est un lieu complexe, ne me jugez pas !
Sally est présente quasiment dès le début, et se baladera par-ci par-là dans la totalité des one-shots prévus. Quand son rôle complet sera révélé dans le tome suivant, vous vous direz "bon sang quel auteur formidable ! Il avait tout planifié depuis le début !".
Et chers vendinautes, vous aurez raison. Car qui suis-je vraiment, si ce n'est le roi du clin d'œil lui-même ?

Hé, hé, vous avez vu ? Je l'avais annoncé il y a 26 tomes.

C'est tout pour aujourd'hui, les vendinautes ! Je tiens à rassurer à tous les modèles vivants qui liront cet article. Je ne vous hais pas complètement et c'est par amour (oui oui) sincère (oui oui) que j'ai dressé de tels portraits fictifs de vous. Armez-vous d'un stylo, car sitôt que le concours sera remporté (croyez en moi un peu !), vous devrez signer tous les autographes d'une horde de fans cintrés.

Retrouvez tous les articles de la saga Gangster Paradise par ici, et à bientôt !

• Vendicratie
• Vendicratie : des personnages et de l'intrigue
• Vendicratie : extrait n°1
• Vendicratie : extrait n°2
• Martha, un stéréotype ?
• Gangster Paradise : la reconversion